L’école, un acteur de son territoire

Freins, blocages et facteurs de réussite

Delphine Astier, 2015

Monde pluriel

L’ensemble des cas et des analyses cités dans le dossier participe à un projet européen « Prenons soin de la planète ». Première certitude, l’enseignement du développement durable, sous forme d’un enseignement moralisateur qui s’ajoute à tant d’autres enseignements disciplinaires, ça ne marche pas. Dès lors, le point commun de toutes les expériences présentées c’est l’enracinement dans un territoire qui devient à la fois objet d’étude et d’interrogation et sur lequel peuvent déboucher des projets concrets.

Cette démarche implique une telle rupture par rapport aux traditions de l’enseignement en France qu’elle ne peut se développer sans une volonté conjointe des enseignants, des chefs d’établissement et des collectivités territoriales. La méthodologie « prenons soin de la planète » est dans son principe d’une simplicité biblique : observations – réflexions – actions – évaluations. Ce qui lui permet de se déployer à différentes échelles depuis celle d’une classe jusqu’à celle d’une région toute entière. Son intérêt est de donner aux jeunes « l’envie d’agir ».

La participation de délégués des différents établissements impliqués dans le processus à des rencontres européennes, où les jeunes se sentent véritablement pris au sérieux et valorisés, est un véritable apport. Les jeunes délégués ont parfois des difficultés à transmettre à leur retour la flamme à leurs collègues, mais il n’est pas rare de les voir s’engager plus tard eux-mêmes dans la conduite d’un processus du même type.

Para descargar: 12_fiche_d_analyse_conclusion.pdf (410 KiB)

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