Les Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) et tiers-lieu nourricier, comment coopérer ?
2024
Les Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) et les tiers-lieux nourriciers partagent des objectifs similaires et collaborent sur des projets communs. Pour accompagner et soutenir une collaboration en faveur d’une alimentation saine et durable, des conditions, des outils et des méthodes sont à développer. En Noubelle Aquitaine, PQN-A et la Coopérative Tiers-Lieux invitent à oser la coopération entre ces deux communautés d’acteurs qui sont essentielles pour l’avenir du territoire.
À télécharger : plaquettetierslieuxhd_1_.pdf (21 Mio)

« La gouvernance territoriale ou locale est un phénomène complexe, porteur de stabilité (compromis et négociation) et d’instabilité (divergence et conflit), au sein duquel des acteurs hétérogènes doivent se mobiliser autour d’un objectif commun. En d’autres termes, elle implique que les institutions publiques n’ont plus le monopole de l’organisation territoriale ; au contraire, le système décisionnel inclut la participation d’acteurs aux intérêts différents ». (Coissard et Pecqueur, 2007)
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
ÊTRE PARTIE PRENANTE D’UN PAT
La place et le rôle que peut prendre un tiers-lieu au sein d’un PAT dépend de la gouvernance et des pratiques de coopération mises en place sur le territoire. Ainsi on peut identifi er plusieurs modalités pour prendre part aux instances du PAT (Projet Alimentaire Territorial) :
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Participer au sein de l’instance de concertation du pat : Cette instance recueille les attentes, les priorités, les besoins et fait vivre un dialogue entre les différents acteurs du système alimentaire local. En participant à ces temps de dialogue, les structures se font connaître, présentent leurs intentions d’agir au sein du territoire. En cas de projet, l’instance permet de faciliter la mise en réseau et notamment la connaissance des acteurs ressources du territoire.
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Participer aux objectifs du pat par le déploiement d’actions : La coopération ne nécessite pas d’être participant au sein des instances de gouvernance. Toutefois, des temps de dialogue avec l’ingénierie voir de reporting auprès des pilotes sont nécessaires pour le suivi des actions du tiers-lieu inscrites dans le cadre du PAT. Ce type de participation peut se traduire le cas échéant par un soutien financier ou plus simplement une mise en visibilité (légitimité des actions) par les acteurs locaux.
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Participer en tant que membre des instances de pilotage pour aider à la décision ou pour en prendre : Le territoire dans la construction de ses instances de gouvernance peut opter pour différents fonctionnement qui donnent une place aux acteurs privés. Par exemple, le modèle collégial comprend des acteurs qui représentent chacun une partie du système alimentaire. Dans ce cas, il est possible que les acteurs privés aient une voix délibérative. Attention, un projet de territoire se rattache toujours aux autres instances démocratiques du territoire (Conseil communautaire,…). Les membres peuvent aussi être invités sans voix délibérative. Cette présence permet de nourrir le dialogue stratégique du projet de territoire. L’objectif est d’aider à la décision en apportant son regard et son expérience. Elle permet aussi d’être au coeur de la fabrique du projet de territoire.
Qui contacter ?
Le porteur de projet PAT référent et/ou son élu référent et/ou le président de la structure porteuse.
Comment se manifester ?
Il est important de s’informer sur les instances du PAT et d’entrer en contact avec ses membres afi n de se faire connaître et connaître le PAT.