Justice spatiale

2017

Introduction

La notion de justice spatiale ne sert pas à considérer la justice entre les lieux, mais plutôt la dimension spatiale de la justice entre les hommes. On s’intéresse donc à travers elle à l’action du social sur le spatial.

Le milieu urbain a, le premier, attiré l’attention d’une géographie critique dans les pays anglo-saxons. La ségrégation sociale dans les villes, les inégalités dans l’usage des espaces urbains, la spéculation foncière et immobilière ont été dénoncées comme des injustices. En France, c’est dans la même inspiration que le philosophe marxiste Henri Lefebvre analysait la ville comme un terrain et un enjeu de la lutte des classes (Bret, 2015).

Sans se rattacher à cette école de pensée, certains géographes de langue française ont intégré la notion de justice dans leurs analyses, et c’est en 1981 qu’Alain Reynaud a publié un ouvrage associant les trois mots de Société, Espace et Justice, où, sans se limiter à l’espace urbain, il donnait une interprétation pluri-scalaire du modèle centre-périphérie:

Les chapitres précédents ont dégagé l’idée que toute classe socio-spatiale pouvait s’envisager à travers l’opposition centre-périphérie. Mais les écarts, les contrastes ou les inégalités entre centre et périphérie ont une ampleur extrêmement variable, faible dans certains et à la limite presque négligeable dans la pratique, forte dans d’autres cas et suscitant alors mécontentements, rancœurs et protestations de la part des habitants de la périphérie, qui ont le sentiment d’être victimes d’une injustice. C’est alors que se pose, pour la puissance publique, la question d’une atténuation des inégalités et donc de la mise en œuvre de cette forme particulière de justice qu’est la justice socio-spatiale.

Introduction à la notion de justice spatiale, Alain Reynaud, Société, Espace et Justice (PUF), 1981, pp. 91-96

De fait, c’est à toutes les échelles géographiques que la notion de justice spatiale est pertinente, du local (ségrégation socio-spatiale, conflits fonciers) au global (contraste entre les Nords et les Suds), en passant par l’échelle nationale (disparités des régions) et donc régionale (inégalités internes à l’espace régional).

Retenons […] que l’approche spatiale de la justice sociale, qui est au fond la définition même de la notion de justice spatiale, permet de replacer l’espace au centre de la réflexion sur les sociétés contemporaines. […] C’est donc évidemment une opportunité à saisir pour la géographie car elle est en mesure de travailler sur les interactions entre le spatial et le social : l’injustice sociale se traduit dans l’espace, mais réciproquement l’organisation sociale de l’espace est productrice d’injustice.

Gervais-Lambony Philippe, Dufaux Frédéric, « Justice… spatiale ! », Annales de géographie, 2009/1 (n° 665-666), p. 11.

La justice spatiale n’est pourtant qu’une composante de la justice. Il ne faut pas l’exonérer des arbitrages nécessaires entre les priorités à établir et les choix à faire. Agir sur l’organisation de l’espace est utile, mais agir directement sur le social peut être encore plus efficace : l’important est de coordonner les différents registres de l’intervention publique en vue des objectifs visés.

Les inégalités constituent-elles des injustices ?

Les réponses données à cette question divergent selon la théorie à laquelle on se réfère. L’intuition spontanée fait souvent considérer que la justice se confond avec l’égalité. Mais, il est d’autres façons de voir et, s’agissant de la justice spatiale, il est impossible d’imaginer une organisation de l’espace qui garantirait à tous d’une façon identique l’accès à tous les services. C’est la raison pour laquelle la théorie du philosophe John Rawls mérite une mention particulière (Bret, 2015).

Examiner dans [une perspective rawlsienne] l’organisation de l’espace suppose au départ une claire distinction entre trois notions présentes ici d’une façon implicite depuis le début : différence, inégalité, injustice. Que le monde soit divers est exact, mais cela n’entraîne pas qu’il soit pour autant inégal1. Qu’il comporte des inégalités est vrai aussi, mais ces inégalités sont-elles des injustices ? […]


En réalité, le binôme centre-périphérie se décline à toutes les échelles géographiques, du local au mondial, comporte une multiplicité de centres hiérarchisés et des périphéries de plusieurs types, comme l’a bien montré Alain Reynaud (1981). […]


Que signifie-t-il ? Il met en évidence l’inscription spatiale du lien social à travers l’asymétrie des flux qui parcourent le territoire. Une fois montré que cette différenciation spatiale est une inégalité, reste à se demander si cette inégalité constitue aussi une injustice. C’est à ce point du raisonnement que les principes rawlsiens aident à formuler l’interrogation : l’inégalité territoriale est-elle conforme ou contrevient-elle au principe du maximin ? La question renvoie au rôle que joue le centre par rapport à la périphérie. En effet, si le centre est capable non seulement d’attirer la richesse, mais aussi de produire la richesse et de diffuser la richesse, il est un pôle de développement. Dans ce cas, l’inégalité entre le centre et la périphérie n’est pas une injustice car la périphérie tire bénéfice de sa condition de périphérie et se trouve dans une situation plus favorable que s’il n’y avait pas le centre. La production de mieux-être pour les personnes les plus modestes et pour les territoires les plus défavorisés a alors été réalisée par un processus qui n’est pas égalitaire. […]


Dans un processus de développement, en effet, la justice distributive ne peut être appréciée de la même façon que lorsque le produit total est stable, stabilité qui entraîne mécaniquement une détérioration du sort des uns quand il y a amélioration du sort des autres. Mais tout change si l’on n’est plus dans un jeu à somme nulle, la croissance obligeant alors à repenser la répartition sociale et spatiale des bénéfices à en attendre. Spatialement, le développement s’appuie sur une croissance élargie pilotée par le centre. Celui-ci valorise les facteurs de production (la force de travail des migrants, les capitaux) que lui a fournis la périphérie, parce que, par effet de synergie, leur co-présence crée une productivité systémique. Cette efficience territoriale peut comporter des effets positifs autour du centre. Cela se réalise par transfert vers la périphérie de richesses produites dans le centre ou par diffusion spatiale de la croissance vers la périphérie et mise en capacité de cette dernière de produire, elle aussi, de la richesse. […]


Faire œuvre de justice, cela consiste donc à optimiser les inégalités, avec le maximin pour critère de l’optimum. […]


Un tel scénario n’est pas fatal. Il se peut que le centre prélève sans redistribuer, ni la richesse produite, ni la capacité à produire de la richesse. L’injustice est alors flagrante : la périphérie qui a moins se trouve pénalisée par le centre dans une subordination qui aggrave son sort, ou plus exactement le sort de certains de ses habitants. […]

Bret Bernard, « Interpréter les inégalités socio-spatiales à la lumière de la Théorie de la Justice de John Rawls », Annales de géographie, 2009/1 (n° 665-666), pp. 20-22.

La justice spatiale consiste alors en plusieurs points. C’est d’abord l’organisation de l’espace politique la plus adéquate pour le respect effectif de l’égalité des droits et pour la démocratie : le maillage politico-administratif du territoire, en particulier le découpage des circonscriptions électorales, est ici en cause. Ce maillage peut en outre servir ou desservir la justice selon la répartition qu’il induit des prélèvements fiscaux et de la dépense publique. À cela s’ajoute le problème de l’accès aux services publics, à l’emploi et à la mobilité. La stricte égalité n’étant pas possible, l’approche rawlsienne de cette difficulté dit qu’il faut porter au niveau le plus élevé possible la part de ceux qui sont le moins bien pourvus. C’est le principe de la maximisation du minimum, le maximin, utile pour penser la répartition géographique des services publics. Cela conduit à l’idée de l’aménagement du territoire comme outil de justice spatiale en application du principe rawlsien de réparation : remédier aux injustices, c’est-à-dire aux inégalités qui contreviennent au principe du maximin. En d’autres termes, la justice spatiale consiste aussi à corriger les injustices spatiales, à mettre en cohérence l’organisation du territoire avec un projet de société plus juste, à agir directement sur les lieux pour agir indirectement sur les hommes.

De la justice spatiale à la géoéthique

Bien qu’il ne parle pas d’espace, John Rawls énonce des principes efficaces pour qualifier les configurations géographiques sur le plan de l’éthique. La justice, dans cette perspective, ne se confond pas avec l’égalitarisme, mais combine l’égalité de la valeur intrinsèque des personnes et donc l’égalité de leurs droits, avec l’optimisation des inégalités au bénéfice des plus modestes sur le plan des biens matériels et des positions sociales.

En plaçant le problème de la pluralité au cœur de sa réflexion, la démarche entamée par David Smith (1994, 2000) inaugure une nouvelle approche de la justice spatiale. Il s’agit pour cet auteur de partir du constat de l’existence de plusieurs théories de la justice pour mettre en évidence la variété des jugements éthiques auxquels une situation géographique donnée peut conduire : dans ces conditions, le lecteur a les moyens de prendre conscience des apports et des limites de chacune des interprétations et il peut mieux saisir la portée éthique de ses propres préférences. Le chercheur ne se préoccupe plus seulement de l’efficacité empirique des modèles qu’il met à l’épreuve (l’opérationnalité technique) mais il teste également leur pertinence au regard de la variété des conceptions de la justice (l’opérationnalité éthique). Le substantif « géoéthique », néologisme proposé par Denise Pumain, me semble pouvoir désigner cette nouvelle approche de l’évaluation géographique consistant à aborder les problèmes éthiques à partir de différents courants intellectuels engagés dans la réflexion sur la justice. Plusieurs auteurs issus de différentes disciplines se sont d’ailleurs engagés dans une voie similaire. Certains courants intellectuels reviennent de façon récurrente : l’utilitarisme, le libertarisme, le communautarisme ou le marxisme. Ces classifications diffèrent cependant par le nombre et les formes de conception de la justice retenues. Pour simplifier, les préférences éthiques peuvent être classées selon que : la justice est conçue comme le résultat d’un libre choix (principe d’autonomie) ou non (principe d’hétéronomie) ; la justice s’applique de façon générale (principe d’universalité) ou particulière (principe de relativité). À partir de cette double distinction logique, quatre qualités éthiques élémentaires peuvent être définies pour modéliser les différentes manières de concevoir la justice : la propriété, l’équité, la tolérance et l’harmonie (Brennetot, 2009a, b).

De la justice spatiale à la géoéthique, in Arnaud Brennetot, “Pour une géoéthique,” L’Espace géographique, 39, n°. 1 (2010), p. 76.

Selon Michel Lussault (Cf. Introduction au dossier « Justice spatiale ») , il existe une aspiration des individus à la différence spatiale. C’est de ce constat et non de la mythologie de l’égalité qu’il importe de partir si l’on veut aborder la justice spatiale. Par ce concept, on cherche à définir les conditions d’une organisation optimale de l’espace d’une société qui assurerait que les individus et les groupes soient en position d’équité en matière de satisfaction de leurs besoins d’habitation.

C’est en effet sur les liens entre la justice et « les enjeux de la différence » (« politics of difference », en référence à I. M. Young) que divergent le plus sensiblement les conceptions prévalant en France et dans les pays anglophones. Autant la géographie française s’est saisie de thèses permettant de penser les disparités de richesse entre régions ou espaces, et donc de penser la nécessité de politiques d’aménagement du territoire pour y remédier (Bret, 2001, par exemple), autant elle demeure réticente, comme une bonne part de la société française en général, face aux thèses qui placent au cœur de la réflexion les disparités de richesse, d’influence et de pouvoir politique entre groupes distincts au sein d’une société.


De même dans les politiques publiques, diagnostiquer de la différence territoriale semble à la fois plus usuel et acceptable que de diagnostiquer de la différence entre les populations, et l’existence de minorités subissant des discriminations et rencontrant des « plafonds de verre » : la Zone Urbaine Sensible fonctionne alors comme euphémisme des difficultés spécifiques des populations dites « issues de l’immigration », qu’on ne veut ni voir ni compter. De la même façon, une des rares formes de « discrimination positive » qui s’exerce en France, l’accès spécifique à Sciences Po d’étudiants qui ne passent pas par le concours standard, s’appuie sur les Zones d’Éducation Prioritaire. Dans les deux cas, c’est la population qui sert à définir et identifier la « zone » ou l’espace concerné, et l’un des critères est explicitement, dans un cas, le pourcentage d’étrangers, dans l’autre, la part des élèves dont les parents ne sont pas francophones. Mais c’est toujours à l’espace, ou au « territoire », qu’on prétend appliquer les politiques spécifiques : on est en droit de se demander pourquoi il n’est pas anti-républicain, dans la France une et indivisible, de différencier le traitement des espaces, mais il le serait de différencier le traitement des groupes (voir Donzelot, 2003 ; Dikeç, 2007).

Justice, « différence » et territoire, in Claire Hancock, « La justice au risque de la différence, faire une « juste place » à l’autre », Annales de géographie, n° 665-666, n°1 (2009), p. 63-64.

Ville et justice spatiale

Les différenciations sociales se traduisent « par des hiérarchies de statut et de pouvoir, par des modèles diversifiés d’appropriation de l’espace et par des préférences en matière de voisinage » et s’inscrivent dans l’espace — et notamment dans l’espace urbain —, comme l’affirmait Henri Lefèbvre dans La production de l’espace (1976). Cette division de l’espace est « à la fois le produit, le reflet et l’un des enjeux de la différenciation sociale » (Grafmeyer, 1994, p. 93-94). Les relations entre société et espace (et plus précisément ici entre différenciations sociales et divisions spatiales dans la ville) étant très étroites, il convient de réfléchir aux liens entre ségrégation socio-spatiale et justice dans la ville (Dirsuweit, 2009). Si le discours dominant affirme que toute ségrégation est injuste, il tient à l’inverse que la ville juste repose sur la notion de mixité. Mais est-ce aussi simple que cela ? La question, au fond, est celle de l’organisation socio-spatiale de la ville juste. La « ville juste » serait celle qui aurait des institutions démocratiques, dans laquelle les différences seraient nombreuses et acceptées et au sein de laquelle les solidarités et les liens entre les citadins « différents » seraient intégrées dans la vie politique autant que quotidienne. Ces éléments, complémentaires de la justice redistributice, sont les conditions au développement d’un sentiment de citoyenneté urbaine et de la justice spatiale (Lehman-Frisch, 2009).

1. Au sens le plus élargi, le terme de justice (ou d’injustice) spatiale met intentionnellement l’emphase sur les aspects spatiaux ou géographiques de la justice et de l’injustice. Pour commencer, cela signifie prendre en considération tout ce qui touche à la distribution équitable et juste dans l’espace des ressources socialement valorisées et des possibilités de les exploiter.


2. La justice spatiale en tant que telle ne se substitue pas ou n’est pas une alternative à la justice sociale, économique ou autre, mais consiste plutôt en une manière d’examiner la justice en adoptant une perspective spatiale critique. En adoptant ce point de vue, on trouve toujours une dimension spatiale à la justice qui s’avère pertinente, et en même temps, toutes les géographies portent en elles une expression de la justice et de l’injustice.


3. La justice (ou l’injustice) spatiale peut être comprise à la fois comme une conséquence et comme un processus, en tant que géographies ou schémas de répartitions qui sont en eux-mêmes justes ou injustes, et en tant que processus qui produisent ces résultats. S’il est relativement facile de trouver des exemples d’injustice spatiale, il est beaucoup plus difficile d’identifier et de comprendre les causes sous-jacentes qui produisent les géographies de l’injustice.


4. Les discriminations liées aux localisations (discriminations localisationnelles), résultat du traitement inégal fait à certaines catégories de population en raison de leur localisation géographique, s’avèrent fondamentales dans la production d’injustice spatiale et dans la création de structures spatiales pérennes, fondées sur privilèges et avantages. Les trois forces les plus connues qui agissent pour produire de la discrimination localisationnelle et spatiale sont la classe sociale, la race et le genre, mais leurs effets ne doivent pas être réduits à la seule ségrégation.


5. L’organisation politique de l’espace est une source puissante d’injustice spatiale, avec par exemple les charcutages électoraux (le « gerrymandering »), les restrictions des investissements municipaux, les processus d’exclusion engendrés par la procédure de zoning ou encore l’apartheid territorial, la ségrégation résidentielle institutionnalisée, l’empreinte des géographies coloniales et/ou militaires au service du contrôle social, et la création à toutes les échelles d’autres structures spatiales du privilège organisées selon le modèle centre-périphérie.


6. Le fonctionnement normal d’un système urbain, les activités de tous les jours qui procèdent du fonctionnement de la ville, sont une source privilégiée d’inégalité et d’injustice dans la mesure où l’accumulation dans le cadre de l’économie capitaliste de décisions liées directement aux localisations tend à la redistribution des richesses en faveur des riches et au détriment des pauvres. Cette injustice dans la redistribution est encore aggravée par le racisme, le patriarcat, le préjugé hétérosexuel et de nombreuses autres formes de discrimination spatiale et localisationnelle. Il est à noter encore une fois que ces processus peuvent tout à fait opérer en dehors du carcan rigide de la ségrégation spatiale.


7. Les inégalités géographiques de développement et de sous-développement nous offrent un cadre d’analyse supplémentaire pour interpréter les processus à l’origine des injustices, mais comme dans le cas d’autres processus, ce n’est que lorsque ces inégalités se rigidifient en des structures plus durables au service du privilège et de l’avantage qu’il devient nécessaire d’intervenir.


8. Un développement parfaitement égal, une égalité socio-spatiale totale, une justice de pure redistribution, de même que les Droits de l’Homme universels, ne sont jamais réalisables. Chacune des géographies que nous vivons est porteuse, à un degré variable, d’injustice, ce qui rend la question du choix des sites d’intervention particulièrement cruciale.

A propos du concept de Justice/injustice spatiale, in Edward W. Soja, « la ville et la justice spatiale, JSSJ, n°1, septembre 2009. Traduction de Sophie Didier et Frédéric Dufaux

Conclusion

Sous tous ces aspects, y compris immatériels, il n’existe aucun territoire qui soit pleinement juste parce qu’il n’existe aucune formation sociale qui soit elle-même juste. Néanmoins, certains territoires sont plus justes que d’autres, ce qui valide la notion de justice spatiale pour comprendre le fonctionnement social et pour faire évoluer les sociétés.

1 Note de l’auteur : Ce serait tomber dans le déterminisme le plus grossier que de considérer telle zone bioclimatique comme supérieure ou inférieure à telle autre, sans même aborder les dérives dangereuses qu’alimenterait une telle confusion appliquée à la diversité humaine.

Sources

Arnaud Brennetot, « Pour une géoéthique. Éléments d’analyse des conceptions de la justice spatiale », L’Espace géographique, 39, n°. 1 (2010), p. 76.

Définition de la justice spatiale par Bernard Bret (2015), sur le site de Géoconfluences

Bret Bernard, « Interpréter les inégalités socio-spatiales à la lumière de la Théorie de la Justice de John Rawls », Annales de géographie, 2009/1 (n° 665-666), pp. 20-22.

Dirsuweit Teresa, « New Urbanism, Public Space and Spatial Justice in Johannesburg : The case of 44 Stanley Ave », Annales de géographie, 2009/1 (n° 665-666), p. 76-93.

Gervais-Lambony Philippe, Dufaux Frédéric, « Justice… spatiale ! », Annales de géographie, 2009/1 (n° 665-666), p. 11.

Claire Hancock, « La justice au risque de la différence, faire une « juste place » à l’autre », Annales de géographie, n° 665-666, n°1 (2009), p. 63-64.

Lehman-Frisch Sonia, « La ségrégation : une injustice spatiale ? Questions de recherche », Annales de géographie, 2009/1 (n° 665-666), p. 94-115.

Alain Reynaud, Introduction à la notion de justice spatiale, in Société, Espace et Justice (PUF), 1981, pp. 91-96

Edward W. Soja, « la ville et la justice spatiale », JSSJ, n°1, septembre 2009. Traduction de Sophie Didier et Frédéric Dufaux

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